Reflexions mortelles

Publié le 17 Octobre 2014

Reflexions mortelles

C'est en lisant l'article de Lèo Tamaki intitulé face à la mort, grâce et mesquinerie qu'est née l'idée de partager avec vous certaines réflexions sur le sujet.

Prendre conscience de la mort sans tomber dans le fatalisme permettrait de vivre mieux, non? Nos priorités ne serait elle pas moins superficielles ?

La mort est une certitude seul le moment et les circonstances sont incertaines.

Lors d'un séminaire quelqu'un dit ceci "si vous vous étonnez de la mort d'une connaissance, d’un ami ou d'un proche, c’est que vous n'avez rien compris".

N'avons nous jamais dit ou entendu dire:" non, c’est pas vrai, il est mort? C'est pas possible?"

Si c'est possible c'est même inévitable. J'ai moi même déjà dit quelque choses de similaire mettant en avant une incompréhension voir un sentiment totalement improbable de pérennité, comme si l'être humain était éternelle.

Ce genre de remarque démontre peut être aussi une certaine crainte, un certain refus devant une vérité que l'on ne veut pas reconnaître:" rien ni personne n'est éternelle".

Poussons la réflexions un peu plus loin, qui peut dire aujourd’hui :" je peut mourir à l'instant sans aucun regrets" ? Franchement si vous en êtes capable chapeau. Personnellement je ne peux pas ...pas encore, mais j'y travaille.

La mort est omniprésente autour de nous, pour preuve, combien de personnes dans le monde meurent chaque secondes. Un peu moins traumatisant continuons de regarder autour de nous, la mort du jour c'est la nuit, la mort d'une saison c'est le début d'une autre, etc...

Ainsi la mort n'est pas la fin mais un intervalle entre deux états, Je me souviens d'une phrase que j'ai entendu pendant ma scolarité, je ne sais plus de qui c'est mais ça dit ceci :" rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme" j'aime à y croire.

Je me rappelle aussi avoir lu une phrase du Dalaï Lama je pense qui disait :" la mort est chaque pas ".Cela reviens à dire que dès que l'on vient au monde, à chaque expiration on commence à mourir. En partant de cette idée nous pouvons en déduire que la mort n'est que l'aboutissement de la vie et que pour apprendre a mieux vivre il faudrait d'abord apprendre à mieux mourir.

A méditer.

Si le sujet vous intéresse je partage avec vous mes lectures sur le sujet :

Mort intime: ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre

Mort et art de mourir dans le bouddhisme tibétain

Préparer la mort

Le livre tibétain de la vie et de la mort

Le livre des morts tibétain

Merci pour votre attention ;-)

Rédigé par Stéphane G

Publié dans #Reflexions

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S
Merci pour l'info ;-)
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O
"rien ne se crée, rien ne se perd, tout e transforme" Antoine Lavoisier. Chimiste. théorie de conservation de la matière. :-)
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